Review : Killer is dead

Cela fait bientôt 2 ans que j'ai découvert  l'univers de Suda 51, avec Shadows of the damned et Lollipop Chainsaw. Cette personne est un créateur de jeux possédant un univers assez... Disons, assez particulier. Et pour le coup, sa dernière création a su diviser. Alors, qu'en est il vraiment de ce Killer is dead ?






Kill it, kill it with fire !

La première chose qui frappe dans ce jeu, c'est son style graphique. Les couleurs pop que l'on pouvait déjà voir dans Killer 7 ou No more Heroes sont ici présentées à vos pupilles dans un cel shading maîtrisé et offrant une vision rappelant les comics colorés de nos amis américains. Si par moments le style est un peu brouillon et agresse la rétine, il faut avouer que le jeu n'en est pas moins beau, tout simplement.

"Coupez, elle est bonne !"
Ce qui distingue ce jeu des précédentes productions de Suda 51, c'est surtout son histoire et son univers atypique. Si Shadows of the damned revisitait le mythe d'Orphée et Lollipop Chainsaw se voulait un hommage aux films de Romero - en fait, aux films de zombies tout court -, la dernière production de Grasshoper est une espèce de mélange entre un film d'action et les divagations d'un esprit dérangé. Dites vous que sur 8 heures de jeu, vous aurez l'occasion d'aller sur la Lune, de rencontrer une licorne phosphorescente et, surtout, de tuer des gens avec des exécutions mises en valeur par de petits QTE.

Et puisqu'on parle de tuer, profitons en pour en venir directement aux combats, aspect essentiel du jeu.


Sabre par exemple !


Mondo, ce grand romantique...
Pour les personnes ayant joué à Lollipop Chainsaw, ne vous attendez pas à y retrouver ici les combos divers et variés de Juliet. Ici, on veut de l'action, de la vraie, celle qui plaît au mâles. Et quoi de plus simple que de limiter les coups à trois touches ? Rien, assurément. Vous disposez donc d'une touche pour frapper avec votre bras mécanique, d'une autre pour attaquer les ennemis à coup de sabre et d'une dernière pour parer et esquiver. Cependant, selon l'utilisation de ces différentes touches, les coups que vous porterez seront radicalement différents. L'un de mes préférés consiste à esquiver une attaque au dernier moment, ce qui vous octroie un petit bullet time durant lequel vous pouvez vous contre-attaquer et martelant la touche d'attaque à l'épée afin de diminuer considérablement la vie de votre adversaire. Et il faut avouer qu'en plus d'être pratique contre les différents boss du jeu, ce mouvement est assez classe.

L'inconvénient de ce système étant de nous offrir des combats assez répétitifs, sachant que les boss ne requièrent au final que peu d'analyse. Ajoutez à cela la quasi impossibilité de mourir, puisque votre charmante assistante vous réanimera si vous tombez sous les coups - si tant est que vous possédiez de quoi l'appeler -.

Au final, Killer is dead se veut être un sacré défouloir dans lequel la logique n'a pas sa place. Etant loin de disposer d'un scénario construit, vous enchaînez les mission et quêtes annexes afin d'augmenter votre puissance et vous passez la moitié du temps à avancer et à tuer des ennemis. Si les fans de Suda 51 et d'Akira Yamaoka - qui avait composé l'OST des Silent Hill - seront ravis, les autres y trouveront un agréable passe temps. En attendant un prochain beat'em'all, ceci reste toujours bon à prendre.




Killer is dead (Action/Beat'em'all)  
  • Joueur : 1 
  • Supports : PS3 - Xbox 360
  • Prix : environ 50 €
  • Année de sortie : 2013

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