Dossier : La saga Silent Hill

Avec la sortie le 29 mars prochain de Silent Hill : Downpour, j'ai trouvé intéressant de faire un petit historique de la saga, sachant l'engouement qu'elle a pu créer depuis ses débuts. Entre films, remakes, produits dérivés et autres, la saga a su faire parler d'elle au cours des années.


Une colline silencieuse, une échelle à grimper


Silent Hill est donc avant tout une série de jeux vidéos. Le premier opus de la série s'appelle simplement Silent Hill. Il est sorti en 1999 sur PlayStation One, et tire son inspiration d'un film d'Adrian Lyne intitulé L'échelle de Jacob. Pour plus d'informations sur le film : lien vers Allociné


Passons maintenant au jeu. Silent Hill est donc un jeu de survival horror. Le jeu vous transporte dans une charmante bourgade appelée Silent Hill. Cette ville, comme vous vous en doutez, n'existe pas réellement. Cependant, plusieurs villes fantômes l'ont fortement inspiré, entre autres la ville de Centralia en Pennsylvanie.
Silent Hill : Une météo peu changeante
Comme vous pouvez le voir sur l'image, à Silent Hill il ne fait plus très bon vivre. La ville est plongée dans un brouillard qui ne semble jamais vouloir se dissiper, et pour cause. Suite à un incident dans la ville, un feu continu brûle en permanence dans les entrailles de la bourgade. Et puis, il faut l'avouer, ça permettait à la console d'afficher des graphismes un peu plus jolis en jouant sur la distance d'affichage. après cette courte présentation, il est temps de passer à la suite, avec...


Ils sont dans ma tête, les monstres !


Et c'est dans ce brouillard opaque que se cachent... Des monstres ! Car oui, Silent Hill est loin d'être une petite vile paisible. Et pourtant, nous n'avons pas affaire là à de simples monstres, présents pour nous manger tout crus. Même si d'un opus à l'autre, on retrouve certains monstres présents dans les jeux précédents - une pensée pour la fameuse Nurse - ces bestioles sont étroitement liées à notre héros/héroïne. Sortis tout droit de l'imagination de Sato Takayoshi, ils représentent les peurs de notre personnage. Qu'il s'agisse de peur connues du joueur ou pas, en général, c'est on ne peut plus explicite.
Et c'est une des forces principales de jeu face à d'autres survival-horror. Tout est relié au héros, à la ville, au lien entre le joueur et la ville. Silent Hill s'en retrouve en quelque sorte personnifiée. C'est un des points forts de cette saga. On sort des sentiers battus remplis de zombies, et on invente un tout nouveau bestiaire. Mais l'horreur ne s'arrête pas là...Qu'ils soient habitant ou qu'il se retrouvent embarqués dans la même galère que vous sans le vouloir, les personnages secondaires ne le sont pas tant que ça.


Soyons amis... Ou pas !


Durant les aventures de chaque Silent Hill, vous aurez la chance de rencontrer plusieurs personnages assez haut en couleur.  Chacun a sa personnalité, chacun semble être lié de près ou de loin au héros, et, surtout, chacun peut être votre allié autant que votre ennemi.

Peut on faire confiance à tout le monde ?
Mary, Maria.. Qui est elle réellement ?











C'est le genre de choses assez rares pour être souligné. En effet, qui peut encore dire aujourd'hui que les personnages d'un jeu vous on laissé une marque indélébile ? Comme un souvenir dérangeant, malsain et attirant à la fois...

Vous pensiez en avoir fini avec l'univers de Silent Hill ? Détrompez vous. Car Silent Hill, c'est aussi une bande-son, et pas des moindres !


Theme of Zora


Parce que oui, en plus de tous ces bons points, ce jeu a droit aussi à un des meilleurs compositeurs de jeu vidéo, j'ai nommé Akira Yamaoka - qui a récemment fait l'OST de Shadows Of The Damned.
Connu pour être la marque de fabrique du jeu, en tout cas jusqu'au dernier opus, Yamaoka a réussi à imposer une ambiance oppressante d'un niveau rarement égalé. Les musiques s'enchaînent sans coupure, sont toujours correctement placées et, surtout, sont toutes d'excellente qualité.

Akira Yamaoka en plein travail


En dehors de tout cela, sachez qu'en plus de faire les bandes-sons des jeux, Yamaoka apportait aussi des idées concernant la création du jeu, et que son avis était régulièrement sollicité. Avec son départ, on peut dire que Silent Hill a en quelque sorte perdu un membre de sa famille...

Yamaoka a aussi réalisé des albums solo, mais il faut avouer qu'il reste reconnu avant tout pour son travail sur Silent Hill. Pour les intéressés, son seul et unique album s'intitule iFuturelist.

Pour clore le paragraphe, voici quelques musiques réalisées par Yamaoka, tous Silent Hill confondus :






Bien sûr, toutes les musiques ne sont pas des instrumentaux. Une collaboration avec la chanteuse Mary Elisabeth McGlynn a vu le jour - Sur Silent Hill 3, 4,Origins, Homecoming et Shattered Memories, ainsi que sur le film.



Et en parlant du film, on en arrive aux produits dérivés du jeu.


Un succès... Monstre !


On en arrive à la dernière section, avec tous les produits dérivés qu'a pu connaître Silent Hill.

L'affiche française du film

En premier, je pense parler du plus connu : le film. Sorti en 2006, l'histoire fait penser à celle de Silent Hill 3, tout en reprenant les codes habituels sur les origines du mal dans la ville. Certes, si vous n'avez pas joué aux jeux avant, vous y verrez difficilement les clins d'oeil récurrents, mais vous saurez apprécier le film sans ces expériences.
Malgré un accueil mitigé par la critique, le film a tout de même réussi à générer le double de son budget rien qu'avec les entrées dans le monde (environ 800,000 rien qu'en France). On a certes un film pour les fans du jeu, mais aussi pour les simples joueurs occasionnels, voire même pour ceux et celles qui n'ont jamais touché une console de leur vie et qui cherchent un film d'horreur sortant un peu des sentiers battus.



En dehors du film, un comic a vu le jour sur PSP et en version papier. Nommé The Silent Hill Experience, il s'agit de plusieurs histoires autour de la ville. La version papier est simple, puisqu'il s'agit simplement d'un comic.




Concernant la PSP, l'interface est un peu plus développée. On a en effet accès à plusieurs histoires, ainsi qu'à 20 pistes sonores issues des jeux (composées bien évidemment par Akira Yamaoka). L'expérience n'est pas en elle même transcendante, mais elle vaut le détour, si vous souhaitez en savoir un peu plus sur l'univers de la série.






Sur ce, voici venir la fin de l'article. Je vous laisse quelques liens, ainsi que mes sources, si jamais vous souhaitez approfondir vos recherches.

Plus d'infos :






5 commentaires:

  1. Merci pour l'article \o/
    Très intéressant, mais je l'ai trouvé malgré tout très succinct, peut être penser a développer un peu plus ?

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    1. J'avoue, j'ai eu envie de parler de plus. Mais l'article est déjà long, et j'essaye de ne le rendre accessible à tous. L'univers de Silent Hill est tellement dense qu'il faudrait lui consacrer plusieurs pages ^_^

      Cependant, j'ai laissé mes sources pour les personnes souhaitant approfondir leurs recherches.

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    2. Je rajouterai qu'il manque quelques informations, par exemple concernant les opus sur téléphone mobile. Si tu veux plus d'informations, jette un coup d'oeil sur ce site : http://www.silenthill.fr/

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  2. Cool cet article, bien résumé et tout, bravo !

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    1. Merci beaucoup !
      Comme dit plus haut, je 'invite à visiter les sites des fans si ce n'est pas déjà fait, tu as de quoi compléter l'article (soyons francs, on ne peut pas tout mettre en 50 linges...)

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