Review : Journey, un jeu pas comme les autres

Bonjour à tous !

Aujourd'hui, l'article va porter sur un jeu. Enfin, sur un jeu suffisamment étrange pour porter non seulement le nom de jeu, mais aussi le nom d'oeuvre d'art. Certains en auront sûrement entendu parler, le jeu étant sorti la semaine dernière sur le PlaySation Network. Sans plus attendre, voici venir le test du jeu.



ThatGameCompany, une histoire d'expériences

Avant de parler du jeu, je vais faire un petit retour sur la boîte qui l'a développé. ThatGameCompany (la fameuse boîte) est déjà connue pour avoir créé quelques jeux auparavant; Les jeux sont disponibles uniquement sur le PlayStation Network et sur pc, désolé pour les possesseurs de XboX 360...

Cloud : un jeu avec des nuages
De quoi se laisser bercer dès l'écran-titre







Poétique, mignon... What else ?


Voici donc les 3 jeux réalisés précédemment par la société. Pour avoir testé flOw et FlOwer, je peux vous dire qu'on a affaire à d'excellents petits jeux. Les idées sont simples, la prise en main est extrêmement simple et le concept, sans être novateur, est tout de même original par certains côtés. Par exemple, FlOw vous demandera de jouer uniquement en utilisant le Sixaxis de votre manette de PS3. On retrouve le même type d'ambiance dans chacun des jeux, avec des effets sonores simplistes, des musiques discrètes et prenantes à la fois... On sent que le studio maîtrise le jeu, et ça nous va. Alors, un conseil, regardez un peu quelques vidéos, testez les jeux si vous le pouvez, et, mieux encore, achetez les; Pas tous, mais au moins l'un d'entre eux. Ces jeux gagnent à être connus. Par conter, petit avertissement : si vous n'êtes pas fan de nouvelles expériences, passez voter chemin. Vous risqueriez de regretter votre achat.

Sans transition, il l'heure de parler de Journey !


Journey, un hommage vibrant

A peine le jeu commencé, les joueurs de PS2 auront comme un air de déjà vu... Et c'est normal ! Le jeu se veut librement inspiré des jeux Shadow Of The Colossus et Ico. Les décors sont grandioses, la musique de l'un pourrait presque être adaptée sur l'autre... Bref, les joueurs des années 90 auront peut-être une petite larme de joie en jouant à Journey.

Car oui, sans spoiler, vous commencez dans un désert qui s'étend à perte de vue, sans indication. Vous ne savez rien du héros que vous contrôlez (Garçon, fille ? Vieux, jeune? Humain ?) ni du but de votre mission. Une montagne se dessine au loin, et vous comprenez rapidement que vous devez l'atteindre. On peut dire que le titre du jeu est on ne peut plus correct, pour une fois (Journey signifiant voyage en français).


Les contrôles sont là aussi simples : le joystick gauche pour avancer, le droit pour tourner la caméra. Les boutons X et O seront mis à profusion aussi, respectivement pour sauter/planer, et pour émettre des sons.


Dépasser le statut de jeu

Parce que oui, Journey c'est plus qu'un jeu. Le jeu vidéo est considéré par certains comme un art, et avec Journey, on comprend pourquoi.
En dehors du fait que, oui, il y a un début, une fin, un gameplay et tout ce qui compose habituellement un jeu vidéo, la façon de le présenter lui permet de dépasser ce statut. Les changements de caméra, les musiques, les couleurs... Tout est là pour amener non seulement un dépaysement total, mais aussi une expérience novatrice et unique. Il est difficile de se faire une idée de tout ça via des textes, alors je me permet de mettre quelques images. J'en met peu, afin d'éviter tout spoil.

Ce pont ne vous rappelle rien ?


Ce genre d'image montre bien les inspirations citées plus haut. En effet, on y retrouve un pont qui nous rappelle celui de Shadow Of The Colossus (et je n'en dit pas plus, sinon je balance la fin de SoC)





Il fait sombre tout d'un coup...
Ici, on notera le changement dans les couleurs. Chaque "niveau" a son propre design, c'est presque un nouvel univers à chaque fois. Et pourtant, le lien est toujours fait d'un "niveau" à l'autre.








Toi + Moi, ça marche ou pas ?

Non, cette partie ne change pas de sujet pour parler de Grégoire et des chansons à textes françaises. Il s'agit d'une allusion au multjoueur. Parce que oui, si vous possédez une connexion internet, vous pouvez jouer en ligne. C'est extrêmement simple. Un joueur vous rejoint dans voter aventuer. Pour une fois, pas de salon, pas de chat ni d'acceptation. Vous subissez en quelque sorte le multi. Vous ne disposez d'aucun moyen de communication réel, mis à part la possibilité de faire un son. Aucun pseudo n'est affiché, en clair vous en savez autant sur votre compagnon que sur vous même. Et c'est là que le jeu devient encore plus intéressant. Vous pouvez vous entraider, choisir de laisser la personne de côté - qui s'en ira sûrement, et sera remplacée par une autre plus tard - ou encore simplement profiter du voyage, à deux. Thatgamecompany a réussi à réinventer le multijoueur, et ne s'est pas planté.

Un coup de maître.


Pour finir, voici le trailer de thatgamecompany, à propos, bien évidemment, de Journey :


Le jeu est disponible depuis Mercredi 14 mars sur le PlaySation Store ,pour la somme de 12,99 €.



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