Analyse : Sin City

Instant confession : je n'avais jamais vu Sin City jusqu'à ce jour. J'avais essayé à une époque, et comme j'étais un jeune rebelle en pleine crise d'adolescence, j'ai trouvé ça nul histoire d'être un bon anticonformiste de base. Vu que j'ai grandi, je l'ai récemment regardé. Du coup, maintenant, j'attends juste de voir A dame to kill for/J'ai tué pour elle histoire d'en prendre encore plus dans les yeux qu'avec celui ci.




Un grosse tarantine d'effets spéciaux


Si vous avez déjà entendu parler de Sin City, la première à laquelle vous allez penser est son esthétique. De base, on pourrait croire bêtement à un film en noir et blanc avec un peu de couleur par ci par là pour faire joli, mais il n'en est rien. Il y a un réel soin apporté à ce film, non seulement sur la gestion des couleurs, mais aussi sur les décors, qui créent à eux seuls l'ambiance noire et malsaine du film. On y retrouve des acteurs de talents - j'y reviendrai plus tard - filmés sur des fonds verts bien réalisés, et des effets 3D un poil en deçà des standards actuels, ce qui rappelle le style adopté par le comic originel. Car oui, Sin City est une adaptation, et le film n'oublie pas de quel média il est tiré. Avec des effets simples mais réussis, le trio Miller/Rodriguez/Tarantino nous offre ici un véritable "comic book live".

Mickey n'est pas très content

Le casting est aussi très impressionnant, avec des noms comme Elijah Wood, Bruce Willis, Mickey Rourke - l'un de mes préférés d'ailleurs - ou encore Jessica Alba présents au générique. Chacun joue à la perfection, et malgré une version française catastrophique, le jeu d'acteur suffit à contribuer à l'ambiance sombre et dérangée de Sin City. Quelques dialogues bien pensés et une violence visuelle évitant de devenir le centre de l'action s'ajoutent à tout cela pour recréer un vrai film noir moderne.


"Je signerai Cordelia, c'est une super détective"


Il y a aussi de l'amour à Sin City
Mais le meilleur reste la façon dont l'histoire est présentée, puisqu'il s'agit d'un mélange entre le film à sketches et le film chorale. On y trouve plusieurs segments, présentant différents personnages issus de la ville de Sin City, chacun croisant de manière anecdotique les autres. Le fil rouge restant la ville en elle-même, alors hissée au rang de personnage et ayant une influence directe sur le comportement et l'évolution des gens.

Sin City fait partie de ces films que je regrette de ne pas avoir vu au cinéma, et la liste est longue. Du coup, si vous n'avez jamais essayé de le voir ou que vous vous êtes arrêtés à votre première impression, je ne peux que vous inviter à essayer encore de le voir, sachant pour ma part que j'ai été littéralement scotché dès les 5 premières minutes.

Sin City
  • Année : 2005
  • Durée : 2 h 3
  • Genre : Film noir, policier
  • Avec Bruce Willis, Mickey Rourke, Jessica Alba...
  • Réalisé par : Frank Miller, Robert Rodriguez et Quetin Tarantino en qualité de consultant

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