Review : Steambot Chronicles

Je suis très subjectif en disant que la PlaySation 2 a une bien meilleure ludothèque que sa petite soeur la PlaySation 3, mais il faut avouer que je découvre encore et toujours des petites perles sur cette vieille console - oui, la PS2, c'est presque du retro gaming maintenant -. Alors que pour la PS3, j'avoue que j'ai arrêté de croire au Père Noël depuis Demon's Souls. Passons.

Aujourd'hui, je vais donc parler d'un jeu sorti sur PlayStation et que j'ai découvert au hasard des rayons d'une chaîne de magasin quelconque et qui, au final, s'avère incroyablement riche et addictif.




Steampunk représente


Pour ceux qui ne connaîtraient pas le steampunk, je vous invite à visiter le site steampunk.fr - et plus précisément cette page - qui saura vous expliquer de quoi il s'agit. Vous l'aurez compris, rien qu'avec un nom pareil, il était quasi inévitable d'avoir un univers steampunk, ce qui est assez rare dans les jeux vidéos et Dishonored ne compte pas.
Jaquette occidentale du jeu

Tout commence sur un plage, ou Vanille - notre héros - se fait réveiller par Connie, une jeune fille charmante au demeurant. Vanille a perdu la mémoire et doit donc la retrouver, ce qui nous donne l'occasion de partir à l'aventure et d'en apprendre plus sur le monde qui nous entoure. Ce que l'on remarque aussi très rapidement, c'est la possibilité de faire des choix qui influeront sur le caractère de notre personnage ainsi que sur les réactions de notre entourage, et ce de manière plutôt importante. Vous avez dit intéressant ? Attendez, ce n'est pas fini !

Dès le début, le jeu nous laisse le choix entre nous prendre par la main, à la façon des jeux vidéos modernes, ou bien d'esquiver la plupart des tutoriels et de nous laisser découvrir le gameplay par nous-même. Jusqu'à ce que l'on lise la notice, globalement bien fournie et claire.

C'est au bout de 5 minutes que nous découvrons notre première Trottemobile, sorte de robot bipède s'apparentant à un exosquelette géant et personnalisable. Les contrôles s'apprennent assez rapidement, et vous découvrez au fil des heures toutes les possibilités offertes par votre engin. Du combat au taxi en passant par le déblayage des champs et la découverte de fossiles, vous trouverez facilement de quoi vous occuper sans sortir de votre véhicule.

La Trottemobile a aussi l'avantage d'être personnalisable moyennant finance, chose primordiale dans ce jeu. En effet, il vous faudra choisir entre différents châssis, moteurs, bras ou encore jambes pour créer le moyen de transport de vos rêves. Il ne faut pas oublier non plus de surveiller l'état ainsi que la jauge d'essence de la Trottemobile, qui peuvent toutes les deux se remplir via réparation dans l'un des nombreux garages du jeu.


Tout pour s'amuser


"Ils sont frais mes robots !"
Comme dit précédemment, il existe une multitude de tâches annexes que vous pouvez accomplir. La première consiste à vous entraîner sur votre harmonica en jouant à un mini-jeu de type rhythm game, et qui influe sur votre compétence de musicien. Compétence assez inutile pour terminer le jeu, mais il est toujours agréable d'avoir un personnage habile de partout, non ? Vous trouverez de nouvelles partitions au fil du jeu, si jamais vous souhaitez organiser un petit concert privé chez vous.



De plus, votre Trottemobile vous permettra de participer à des batailles dans les arènes de différentes villes, vous pourrez jouer au taxi et même faire le facteur. Les possesseurs de Nintendo DS auront peut-être une impression de déjà-vu s'ils ont joué à Solatorobo : Red the Hunter et ils auront raison ! Mais il me semble difficile de parler de plagiat, les deux jeux n'ayant réellement que ces quêtes annexes en commun - et encore, on ne fait pas le taxi dans Solatorobo -.
Guitar Hero version 0.1

Vous devrez penser régulièrement à surveiller la jauge de faim de votre héros, et acheter régulièrement de la nourriture afin d'éviter de tomber d'inanition. Lorsque vous aurez effectué vos courses, peut-être vous restera il alors assez d'argent pour investir dans une garde-robe à votre goût. Car oui, vous pouvez changer de costume, de chapeau, de chaussures et d'accessoire de poignet. Chose futile mais totalement indispensable, vous en conviendrez.





Une mécanique huilée


Si certaines erreurs sont à pointer du doigt, telles que des phrases sans queue ni tête lorsque notre héros nous narre l'histoire durant les écrans de chargement, le jeu est tout de même assez bien loti. Les graphismes sont léchés, les musiques plutôt réussies - bien qu'absentes par moments, allez savoir pourquoi - et le jeu est très complet. En même temps, un jeu développé par Atlus ne peut pas être mauvais, si ? Je vous invite donc à foncer sur cette petite perle qu'est Steambot Chronicles et à y faire jour vos amis, votre famille et votre chat - sinon il risque de devenir jaloux de vos amis-.




Steambot Chronicles (RPG)  
  • Joueurs : 1 
  • Supports : PS2
  • Prix : environ 10 €
  • Année de sortie : 2007



3 commentaires:

  1. Concernant le steampunk il y a aussi la série des Bioshock qui est très inspirée...

    Ah et relis toi on trouve encore bien des fautes et des incohérences.

    A bon entendeur, salut!

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    1. Certes, mais je ne parle pas de Bioshock ici. Je ne vois pas où sont les incohérences, par contre il y a une ou deux fautes - notamment un oubli des "e", merci mon clavier pété -.

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  2. "...ce qui est assez rare [l'univers steampunk] dans les jeux vidéos et Dishonored ne compte pas." ---> C'est là où je comptais caler la référence aux Bioshock en fait...

    "Tout commence sur un plage"...Coquillage et crustacés lalalalala lala...Bon ça va si tu as vu où était le binz. Vilain clavier.
    "et à y faire jour vos amis, votre famille et votre chat" ---> A une lettre prêt tu incitais à l'inceste et à la zoophilie! Oui je sais je trolle mais c'est ma raison d'être, ça et la belotte je l'avoue.

    Et Mea culpa pour l'inconhérence absente, je me suis fourvoyé entre ps2 et ps3.

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