Review : Outlast

Il paraît qu'on ne trouve plus de jeux qui font peur aujourd'hui. Que depuis le dernier Forbidden Siren, plus rien ne peux nous effrayer. Il faut croire que c'est vrai, même si récemment le studio Red Barrels a tenté de remettre l'horreur au goût du jour, pas forcément avec brio mais avec suffisamment de qualité pour que l'on aie envie d'y passer 20 e. Et avouons le, il bat automatiquement le dernier Silent Hill en date.




Diary of the pas si dead que ça


Tout commençait pourtant bien. Surtout concernant l'un des choix de gameplay les pus important : la vue subjective. Tout comme Among The Sleep, Outlast prend le parti de nous faire vivre l'horreur à travers les yeux de notre personnage, qui est un journaliste d'investigation somme toute assez banal.

Oui, le mec il ramène une caméra HD
Et comme tout bon journaliste, il dispose d'une caméra avec laquelle il peut certes filmer l'environnement, mais aussi voir dans le noir ! Et voilà, en quelques minutes de jeu vous avez vu la seule et unique subtilité dans le gameplay de ce jeu. Non pas qu'il en faille plus, la vision nocturne remplissant sa fonction plus que correctement et nécessitant régulièrement de recharger l'appareil avec des piles amassées çà et là.

Si on sent l'inspiration du found footage - REC, Diary of the dead, Project Blair Witch -, le plus intéressant reste de comparer ce jeu avec Project Zero, qui nous invitait à prendre en photo des esprits malins afin de les faire disparaître. Si ce dernier misait sur le sursaut et une ambiance assez glauque, Outlast use et abuse des scarejumps, ce qui finit assez rapidement par ne plus trop surprendre le joueur.

Petit bonus cependant, l'utilisation de la vision nocturne vers la fin du jeu changera votre façon de voir les choses et apportera au passage une nouvelle dimension au jeu, malgré un changement un peu trop tardif.


Un peu comme une chanson de Kyo


Malgré des courses poursuites haletantes caméra au poing, le jeu devient un peu trop répétitif arrivé vers la moitié de l'histoire. Bien que la narration nous invite à atteindre la fin, on se retrouve plus souvent à répéter les mêmes gestes et à surveiller patiemment les ennemis contre lesquels on ne peut se battre, ce afin de pouvoir progresser dans le noir.

"Où est l'infirmière sexy ?"

C'est assez dommage, même si l'aventure en elle même est bien. Ce qui manque le plus à ce jeu, c'est quelques petits éléments en matière de gameplay ainsi qu'une IA revue à la hausse, puisque soit elle vous coince tout bonnement contre un mur, soit ses déplacements sont trop scriptés et finissent par devenir prévisible.

Hormis ces quelques fétaus, Outlast reste un petit jeu d'horreur sympathique qui vous fera passer un peu de bon temps entre amis. De plus, son extension - Whistleblower - semble de qualité, même si je ne l'ai pas testée. Avis aux amateurs donc.



Outlast (Survival horror) 
  • Joueur(s) : 1
  • Supports : PC - PS4 - Xbox ONE
  • Prix : 20 €
  • Année de sortie : 2013

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