Dossier : Avant-première "Le vent se lève/Kaze Tachinu"

En attendant un petit retour vidéo - parce que mine de rien, ça prend du temps tout ça -, je vous propose un petit retour sur l'avant première du dernier Miyazaki, Le vent se lève. Pourquoi un retour et pas une analyse ? Tout d'abord parce que je n'ai pas pu voir le film en entier pour certaines raisons, mais aussi parce qu'il y avait un petit concert ce soir là. Et que ce concert, mesdames et messieurs, c'était un concert donné par le Neko Light Orchestra ! Mais, vous savez, ceux dont j'avais parlé à la Japan Expo Sud !



S'il faut retenir une chose à propos du Neko Light, c'est qu'ils savent partager leur passion avec le public. Qu'ils jouent des morceaux calmes ou bien des compositions énergiques, il y a toujours de l'énergie dégagée par les musiciens. Principalement par le guitariste, toujours enclin à jouer le plus près possible du public  voire même au milieu du public durant cette avant-première -. Mais revenons à nos moutons.

Ce soir là, le groupe nous a offert un medley reprenant plusieurs musiques de Joe Hisaishi, chacune jouée avec passion et nous faisant frémir à chaque note composée. Mention spéciale au thème principal de Princesse Mononoke/Mononoke no hime et à l'ending de Mon voisin Totoro/Tonarino Totoro, ayant fait respectivement pleurer ma voisine et moi-même.


Couplées à un ensemble d'images et de vidéos provenant des différents films de Miyazaki, chaque composition était un plaisir pour le fan, qui redécouvrait ses musiques favorites sous un nouveau jour. Même pour moi, qui n'a pas encore vu tous les Miyazaki, c'était tout simplement génial d'entendre de nouvelles versions des thèmes qui ont - ou auraient pu - bercer mon enfance.



Concernant le film, j'avoue avoir été bluffé une fois de plus. Même si je ne prononcerai définitivement qu'une fois après l'avoir vu en entier, le choix du sujet traité est plutôt novateur et accessible à tous.
Nous suivons ici la vie d'un jeune homme qui, devant renoncer à son envie de devenir pilote, s'oriente vers une carrière d'ingénieur aéronautique. L'histoire se déroulant durant la seconde guerre mondiale, nous avons ici le point de vue d'un japonais, mais pas seulement.

En effet, la guerre importe moins ici que la passion de l'homme envers la machine. Notre héros souhaite seulement construire des avions toujours plus performants et repoussant les limites de l'époque. L'une de ses paroles résume assez justement son point de vue, puisqu'il dit regretter le fait que l'on doive remplacer des sièges passagers par des bombes et autres armes.

C'est ici une vision de l'Homme en tant qu'artiste que nous offre Miyazaki, avant de se retirer définitivement - ou pas ? - du milieu de l'animation. Le film sortant aujourd'hui, je ne peux qu'inviter les passionnés autant que les néophytes à aller le découvrir en salle, seul ou en famille ! Et pour l'anecdote, sachez que le titre du ilm est inspiré d'une citation de Paul Valéry, qui disait " Le vent se lève, il faut tenter de vivre". Ca fait toujours classe en soirée.



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