Analyse : Future Cops

Ok, je l'avoue, si je parle de ce film aujourd'hui, c'est de la fauta à Karim Debbache et à son émission sur l cinéma. Et de tous les films dont il parle, celui ci es bien le seul que je n'ai pas vu - avec Wargames - et que je me suis empressé d'acheter de manière totalement légale en l'important du Japon. Et franchement, si on est très loin d'avoir un film correct, il s'agit tout de même d'un hommage vibrant au 7ème art. Et à Street Fighter. Enfin, d'un certain point de vue.


Du low cost et des chinois


Avant toute chose, il faut savoir que Future Cops, c'est à l'origine une volonté d'adapter Street Fighter au cinéma. Sauf que pour pouvoir payer Capcom, il faut avoir de la monnaie, chose que l'équipe de production de ce film n'avait pas en assez grande quantité. Du coup, au lieu de retrouver Ryû, Ken, Honda ou Dhalsim, le spectateur se voir offrir une panoplie de personnages parodiés pour le meilleur, et aussi pour le pire. Honda devient Toyota - véridique -, Ken devient Kent et j'en passe. Un sacrilège aux yeux des joueurs de Street Fighter et une certaine incompréhension pour les autres.

Oui, le type en violet est bien Andy Lau
Concernant l'histoire, c'est assez simple. Dans le futur, le méchant Dictateur - M. Bison pour les occidentaux - a été mis en prison par le juge Yu Ti Hung. Et vu que dans le futur, on peut voyager dans le temps, les acolytes de Dictator décident d'aller dans le passer pour retrouver Yu Ti Hung et le tuer. C'était sans compter l'intervention des Future Cops, sorte de police d'élite de l'époque, qui décide e les suivre afin d'empêcher ce changement dans l'histoire.


Si l'histoire est plutôt simpliste, le déroulement du film lui, l'est beaucoup moins. Il y a tellement de passages incompréhensibles, comme quand le jeune Yu Ti Hung lance une canette de bière en l'air et qu'une énorme réplique de cette canette lui tombe dessus, ou encore quand Guile et Vega décident de manger le frigo parce qu'ils ont faim... Ce film est tout simplement rempli d'incohérences et de passages totalement injustifiés, et au final, c'est sûrement ça qui fait le sel de cette producation. Si l'on suit bien les péripéties de nos Future Cops dans un lycée afin de retrouve Yu Ti Hung, ce afin de le protéger, on a l'impression que le réalisateur a pris un petit peu trop de substances plus ou moins illicites avant de tourner et de monter ce film.


Le succès est dans le choix d'acteurs



Concernant le jeu d'acteur, inutile de dire qu'on ne vole pas haut mais que, pour le'époque, pas mal de stars en devenir se trouvaient dans ce film. A commencer par Andy Lau - Detective Dee, Infernal Affairs, Protégé - qui incarne un Vega plus espagnol que jamais, ou encore Jacky Cheung - Une balle dans la tête, Meltdown, Dragon Heat - et j'en passe. De à à dire que les nanards asiatiques sont des tremplins vers la gloire, il n'y a qu'un pas !

Au final, il faut avouer qu'en terme de cinéma, ce film est l'un des meilleurs exemples de ce que donne un mauvais scénario couplé à une réalisation hasardeuse et à un jeu d'acteur de qualité aléatoire. Il n'est pas vraiment mauvais sur tous les points, mais très loin d'être acceptable au niveau de sa qualité globale. Après, en terme d'adaptation officieuse d'une licence de jeu vidéo, c'est tout simplement un régal pour les fans. Ne serait ce que pour capter quelques références à leur jeu de combat favori ou même à d'autres sagas - notamment les Mario -. Enfin, les passages les plus surprenants et totalement barrés vous offriront d'intenses moments de réflexion, surtout si vous essayez de comprendre la logique de la chose.



Future Cops
  • Année : 1993
  • Durée : 1 h 35 min
  • Réalisé par : Wong Jing
  • Acteurs : Andy Lau, Jacky Cheung, Aaron Kwok, Charlie Yeung...
  • Genre : Comédie

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