Rarement un jeu sur console portable aura suscité autant d'émoi. En effet, quelques jours après sa sortie, le jeu se trouvait presque en rupture de stock. Au bout d'un mois, il était quasiment impossible de le trouver neuf ou d'occasion chez votre revendeur favori. Et je ne parle pas d'internet, ou les prix avoisinaient minimum 70 € pour une édition simple du jeu, tandis que les collectors étaient quand à elles passées du simple au double.
Qu'est ce qui a pu générer une telle passion autour de cette nouvelle licence de Square Enix ? La réponse dans cette review.
Pour ceux qui ne le sauraient pas, Square Enix est un éditeur qui a créé et/ou édité pas mal de jeux de rôles réputés. On pensera notamment à la saga des Final Fantasy - commencée par le studio Squaresoft avant qu'ils ne fusionnent avec Enix -, au récent NieR - développé par Cavia - ou encore à Kingdom Hearts et Dragon Quest. Bref, on peut dire qu'ils ont de la bouteille, et il y avait de quoi attendre impatiemment cette toute nouvelle licence.
Autant le dire tout de suit : le résultat est excellent. Une fois votre cartouche insérée, vous êtes plongés dans l'aventure par une cinématique en réalité augmentée certes un peu hasardeuse, mais c'est une 3DS aussi, pas un avion de compétition que vous avez entre les mains.
S'ensuivent plusieurs cinématiques dont l'une vous présentant le premier personnage que vous allez contrôler : un dénommé Tiz. Je vous laisse le soin de découvrir la suite de l'histoire, pour une fois je ne vais pas vous spoiler. Ca serait trop méchant.
La première qui nous frappe, c'est cette patte graphique assez mignonne mais pas trop. En effet, vos personnages sont représentés en mode SD - Super Deformed, un exemple en image - et les décors sont relativement simplistes. A l'exception des villes, véritable prouesse mélangeant habilement un effet de cel shading comme le montre l'image ci-dessus. Si la 3DS n'est pas poussée dans ses derniers retranchements, il n'y a rien à redire à ce niveau.
L'histoire en elle-même est assez classique, vous y contrôlez une troupe de 4 personnages qui se compose respectivement de Tiz, le villageois qui veut sauver son village, Agnès, la vestale qui doit purifier les cristaux élémentaires pour sauver le monde des ténèbres, Edéa, la guerrière qui est amenée à remettre en question ses convictions et Ringabel, le séducteur amnésique qui suit cette joyeuse bande parce qu'un livre lui a plus ou moins prédit son avenir. Si les clichés de RPG sont assez nombreux, plusieurs retournements de situations arriveront assez régulièrement pour relancer l'intérêt du soft, et la durée de vie annoncée semble être assez longue. Pour ma part, je n'ai que 13 heures de jeu dessus, mais je ne m'en suis toujours pas lassé.
Concernant les systèmes de jeu, trois ont retenu mon attention. L'un des plus prenant étant a reconstruction du village de Norende, celui où vivait Tiz.
Qu'est ce qui a pu générer une telle passion autour de cette nouvelle licence de Square Enix ? La réponse dans cette review.
Il était une fois...
Pour ceux qui ne le sauraient pas, Square Enix est un éditeur qui a créé et/ou édité pas mal de jeux de rôles réputés. On pensera notamment à la saga des Final Fantasy - commencée par le studio Squaresoft avant qu'ils ne fusionnent avec Enix -, au récent NieR - développé par Cavia - ou encore à Kingdom Hearts et Dragon Quest. Bref, on peut dire qu'ils ont de la bouteille, et il y avait de quoi attendre impatiemment cette toute nouvelle licence.
Autant le dire tout de suit : le résultat est excellent. Une fois votre cartouche insérée, vous êtes plongés dans l'aventure par une cinématique en réalité augmentée certes un peu hasardeuse, mais c'est une 3DS aussi, pas un avion de compétition que vous avez entre les mains.
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| Oui, vous vous baladez vraiment dans ce genre d edécors |
La première qui nous frappe, c'est cette patte graphique assez mignonne mais pas trop. En effet, vos personnages sont représentés en mode SD - Super Deformed, un exemple en image - et les décors sont relativement simplistes. A l'exception des villes, véritable prouesse mélangeant habilement un effet de cel shading comme le montre l'image ci-dessus. Si la 3DS n'est pas poussée dans ses derniers retranchements, il n'y a rien à redire à ce niveau.
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| Agnès, la vestale du vent |
L'histoire en elle-même est assez classique, vous y contrôlez une troupe de 4 personnages qui se compose respectivement de Tiz, le villageois qui veut sauver son village, Agnès, la vestale qui doit purifier les cristaux élémentaires pour sauver le monde des ténèbres, Edéa, la guerrière qui est amenée à remettre en question ses convictions et Ringabel, le séducteur amnésique qui suit cette joyeuse bande parce qu'un livre lui a plus ou moins prédit son avenir. Si les clichés de RPG sont assez nombreux, plusieurs retournements de situations arriveront assez régulièrement pour relancer l'intérêt du soft, et la durée de vie annoncée semble être assez longue. Pour ma part, je n'ai que 13 heures de jeu dessus, mais je ne m'en suis toujours pas lassé.
Magique système
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| Une interface simpliste et mignonne comme tout |
Il s'agit plus d'une option, dans laquelle les joueurs que vous croisez via l'option Streetpass de la console s'ajoutent à la population du village. Pour faire simple, chaque échoppe dans le village peut monter jusqu'au niveau 11, vous octroyant ainsi de nouvelles armes, objets ou compétences impossible à obtenir autrement. Chaque niveau prend du temps à être atteint, allant de quelques minutes à 99 heures. Au plus vous mettrez de villageois sur une construction, au moins elle prendra de temps.
Bien sûr, vous pouvez mettre votre console en veille, ce qui fera avancer lesdites constructions sans vous donner un temps de jeu supérieur à 500 heures. Et pour ceux et celles qui ne rencontreraient personne via Streetpass, sachez que tous les jours, vous pouvez gagner de 3 à 5 habitants si vous vous connectez à internet. A savoir que certaines échoppes, une fois leur niveau maximum atteint, vous offrent des costumes pour vos personnages, normalement disponibles en DLC chez nos amis nippons. Elle est pas belle la vie ?
Vient ensuite le système de combat, assez simple mais difficile à expliquer. Il s'agit d'un système de combat au tour par tour assez classique, sauf qu'il faut compter avec l'ajout des options Brave et Default, l'une vous permettant d'agir plusieurs fois dans un tour, et l'autre vous permettant d stocker des "points d'actions", utilisables aux tours suivants. Si votre solde de points d'action est entre 0 et 3 - le maximum autorisé - vous pouvez agir. Sinon, vous devez attendre un certain nombre de tours avant de pouvoir utiliser les compétences de votre personnage. Il faut donc judicieusement choisir afin d'éviter d'être trop vulnérable face aux monstres. Si la dimension tactique apparaît surtout dans les combats contre les boss, le système a son intérêt. En effet, en usant de l'option Default, vous pouvez mieux encaisser les coups. Ce n'est peut-être pas grand chose, mais il faut avouer que cette idée change un peu des systèmes très classiques généralement aperçus dans les jeux de rôles.
Enfin, il existe un système de jobs. Chaque job se débloque en combattant l'ennemi - toujours un boss - le possédant et vous octroie de nouvelles aptitudes. Chaque personnage peut utiliser le job de son choix et changer quand bon lui semble, l'intérêt étant de gagner des niveaux de jobs pour obtenir plus de compétences. A savoir que vous pouvez aussi utiliser les compétences d'un autre job en tant que compétences secondaires, afin d'obtenir une stratégie optimale.
De plus, certains ne peuvent s'obtenir qu'en complétant des quêtes optionnelles, ce qui prolonge encore la durée de vie, bien que le jeu puisse être fini avec les jobs de base.
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| Tiz en plein combat contre un... truc |
Enfin, il existe un système de jobs. Chaque job se débloque en combattant l'ennemi - toujours un boss - le possédant et vous octroie de nouvelles aptitudes. Chaque personnage peut utiliser le job de son choix et changer quand bon lui semble, l'intérêt étant de gagner des niveaux de jobs pour obtenir plus de compétences. A savoir que vous pouvez aussi utiliser les compétences d'un autre job en tant que compétences secondaires, afin d'obtenir une stratégie optimale.
De plus, certains ne peuvent s'obtenir qu'en complétant des quêtes optionnelles, ce qui prolonge encore la durée de vie, bien que le jeu puisse être fini avec les jobs de base.
But wait, there's more !
Il y aurait encore beaucoup à dire sur ce jeu, entre son OST absolument fantastique, ses dialogues à mourir de rire par moments ou ses lieux enchanteurs, mais je préfère vous laisser découvrir tous ces petits détails par vous même.
Si jamais vous êtes tentés, sachez que vous pouvez importer le jeu du Royaume-Uni via internet, les prix étant plus proche de 40 - 50 € et le jeu étant multilangues - voix anglaises et textes en français -. Sinon, je n'ai plus qu'à vous souhaiter bon courage !
Bravely Default (RPG)
J'ai trop hâte d'y joueeer !! (Je l'ai eu pr Noël, mais pas encore récupéré ^^)
RépondreSupprimerJe maintiens mon avis dessus, il est très très bon. Lassant vers la fin parce que ça se répète pas mal, mais honnêtement, 30 heures de jeu minimum avant de s'ennuyer, ça vaut son pesant de cacahuètes !
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