Analyse : The place beyond the pines

Le printemps du cinéma est peut-être passé, mais ça ne m'a pas empêché d'aller dans les salles obscures cette semaine. Si je n'y ai pas vu de perles cinématographique, un film a retenu mon attention. Sans être un réel chef-d'oeuvre, The place beyond the pines reste un film qui n'est pas totalement à jeter à la poubelle.




Who let the boys out ?


Ryan Gosling, "en bon uniforme"
L'introduction du film commence sur un plan-séquence. Attention, pas un long plan bien complexe avec mouvements de caméra, effets de zoom et autres joyeusetés techniques mais plutôt un plan simple et maîtrisé. En rythme avec la musique et en accord total avec l'esprit dégagé par le lieu où se trouve le personnage que l'on suit.

Nous sommes dans une fête foraine en compagnie de Luke - incarné par Ryan Gosling -, un cascadeur réputé pour son fameux numéro du "globe de la mort". Si nous n'avons au final droit qu'à quelques secondes de ce fameux globe, il apparaît bien vite qu'effectivement, notre homme sait piloter une moto.

L'irruption dans sa vie d'une ancienne conquête va cependant tout chambouler, et c'est à ce moment là que le film se met à traîner en longueur. On y apprend donc que Luke est un heureux papa mais que son "ex aventure d'un soir" - jouée par Eva Mendes - vit avec un autre homme, que Luke arrête la moto pour récupérer son ex, et je vous passe la longue histoire pour en arriver au point le plus intéressant : Luke se met à braquer des banques pour offrir une meilleure vie à son fils. En tout cas selon lui. S'ensuit alors toute une série d'histoires plutôt réalistes mais qui manquent cruellement de vie.


Plus c'est long, plus c'est bon ?


Eva Mendes en pleine réflexion sur la vie
Si le réalisateur Derek Cianfrance sait prendre quelque risques avec des plans-séquences maîtrisés et très bien placés, la suite nous présente un cinéma de tous les jours. Le choix des acteurs n'est pas mauvais, chacun joue son rôle correctement - sauf A.J., aussi poilu qu'un ours, et ce à seulement 17 ans - mais les émotions semblent trop souvent fausses. Du coup, il est difficile d'entrer dans le film et de se sentir réellement touché par cette histoire, qui semble plus être là pour montrer que la drogue et la violence, c'est mal. Chose que tout le monde sait depuis longtemps, en tout cas au moins depuis que Weeds est passé à la télévision.

Imaginez vous maintenant passer une heure devant un film sympathique, puis vous rendre compte qu'il dure en réalité une heure et demie de plus et que ce qui reste à venir aura été comme tourné en slow-motion. Ce qui, je trouve, est désolant. En effet, le film avait de quoi porter un message intéressant sur le rôle du père vis à vis de son fils sans forcément rester dans les poncifs que d'autres films avant lui nous on montré.


Si dans l'ensemble le film reste dispensable, il se laisse regarder mais n'offre pas de grands moments inoubliables et ne nous invite pas plus à prendre parti pour les personnages qu'à éprouver une quelconque empathie envers l'un d'entre eux. Au moins, la fin a le mérite de nous montrer l'endroit au-delà des pinèdes - soit The place beyond the pines en français -.





The place beyond the pines
  • Année : 2013
  • Durée : 2 h 20 min
  • Réalisé par : Derek Cianfrance
  • Acteurs : Ryan gosling, Eva Mendes, Bradley Cooper...
  • Genre : Drame, Thriller
  • Acheter The place beyond the pines DVD - BluRay

5 commentaires:

  1. tout pourrie ton analyse, c'est plus un commentaire résumé.. Désolé, mais je penses que tu ne va pas assez loin

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    1. Les articles du site sont volontairement courts, pour éviter d'offrir des pavés à lire à chaque fois, qui risqueraient au choix de tourner en rond ou de perdre les lecteurs;.

      Mais je serai ravi d'avoir ton avis sur le film et l'article. Que manque-t-il à cette analyse selon toi ?

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  2. Tu es passé à coté du film en somme. Peut-être à cause d'un problème de vitesse de ta part...

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    1. Ton avis sur le film m'intéresse pour le coup, j'ai eu pas mal d'échos sur ce film, de tous les horizons.

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  3. C'est vrai ton analyse ressemble plus a un résumé rapide.

    Par exemple la fin tu dis qu'on y voit les pins, mais on les voit tout au long du film, et l’endroit qui se trouve au-delà des pins est la traduction de Shenectady en iroqua.

    Ce n'est qu'un exemple, qui me fait dire que ton analyse me semble baclée.

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